Maria Stella Di Salina [Un monstre si désirable...]

Maria Stella Di Salina


(Megan Fox)

Fiche d'identité :


Age : environ 25 d'apparence. Née en 1920. A donc aux alentours de 90 ans.

Statut : vampire...

Végétarien ou non : un vampire ne devrait jamais pouvoir être végétarien. C'est se rabaisser à la médiocrité... Maria est et restera carnivore.

Physique : Si on peut dire qu'une femme est belle, on ne peut pas dire que Maria Stella l'est. Ce mot n'est pas assez fort, profond, violent pour la décrire. Elle est, comme elle se décrit elle-même, d'une divine splendeur, d'une prestance inégalable et surtout d'un sex-appeal dévorant. Lors de sa vie humaine, la jeune femme au caractère bien trempé était connue pour ses appétits charnels, son corps de déesse plantureuse et son charme animal. Certains la disaient vulgaire, la disaient catin, malsaine, irrespectueuse ; cependant d'autres bavaient à ses pieds, et c'était cela qu'elle désirait - le pouvoir, la conquête, l'amour et puis les joies de la vie. A présent qu'elle est vampire, son aura de séduction est allée crescendo, ainsi que sa beauté... Sa poitrine généreuse, ronde et pleine, n'alourdit pas des épaules sculptées pour étreindre, surmontées par un cou gracieux. Son ventre de danseuse - après tout, n'était-ce pas un plaisir qu'elle n'avait jamais abandonné ? - et ses hanches ondoyantes avaient des attirances inexplicables. Quand à ses jambes musclées, interminables, eh bien elles avaient souvent éveillé des idées aux hommes qui les regardaient... Ses yeux de biche, aux longs cils noirs, sont la seule étincelle rouge, avec sa bouche charnue, sur son corps d'albâtre. Ses cheveux noirs, longs jusqu'au milieu de son dos et épais, renforcent l'aura maléfique qui se dégage d'elle...

Caractère: Maria Stella possède un titre de noblesse, et si elle fut obligée de fuir son pays, elle n'en est pas moins une aristocrate. Son orgueil n'a d'égal que son despotisme, cette tendance naturelle qu'elle posséde à vouloir assujetir les autres à sa volonté. C'est une fougueuse sauvagonne qui sait montrer la courtoisie la plus affable (et l'hypocrisie la plus sournoise) en société. Son obstination se contente de peu si sa fierté doit s'en sortir intacte ; cependant s'il y a une chose à laquelle Maria ne cèdera pas, c'est l'abus. Que ce soit sur elle, ou son fils adoptif, nul n'a le droit de les mettre en son pouvoir ; c'est ce qu'elle ne peut supporter. Dominante, voire conciliante, mais jamais dominée. Machiavélique, volontiers sadique, souvent cruelle, Maria se considère elle-même comme une déesse cachant une diablesse. Le Diable d'Italie...

Histoire: La petite Maria Stella naquit en été 1920 dans une famille noble sur le déclin. Sa mère, princesse et son père prince du territoire des Salina, savaient très bien que leur fille ne connaîtrait pas la vie d'opulence qu'ils avaient mené, eux-mêmes ayant déjà dû renconcé à nombre de choses que leurs ancêtres auraient trouvées indispensables. Ce fut donc une enfance choyée mais tendue, sans cesse survolée par le spectre pernicieux de l'argent qui risque de manquer, que connut l'enfant. Elle n'avait ni frère ni soeur, ses parents craignant d'avoir une autre fille et donc d'avoir à payer une autre dot (l'usage était encore en vigueur en Italie à l'époque). Maria Stella se révéla très vite d'une intelligence redoutable, avec un don inné pour savoir qui elle avait dans sa poche, pour deviner le moyen d'en avoir d'autres, et de qui il fallait se méfier. Si la peur de sa mère la rendait mielleuse et soumise avec elle, la petite fille comprit vite que son père l'adorait. Pas dans le sens qu'elle croyait, malheureusement. La fillette devint jeune femme, et fut présentée au monde. Chacun fut estomaqué de voir ce que des générations de mariage entre cousins, de luxe, de trahisons, d'obséquiosité avaient pu donné comme dernière héritière : une demoiselle d'une beauté extraordinaire, plus brûlante que le soleil, plus sensuelle qu'un fruit mûr, et plus rusée que le renard en chasse. Elle se fit rapidement une réputation mêlée de respect énorme et de mépris jaloux. Maria aimait les bals, les robes, les politesses, les flatteries. Elle adorait séduire, même pour rire.
Sa beauté et surtout son rang, qu'elle vénérait presque, la menèrent pourtant à sa perte.
Ce fut à l'âge de seize ans que son père lui présenta un cousin de l'ancien roi Victor Emmanuel II, un vieil homme sec et fin comme une aiguille, mais riche à en tomber raide. Maria joua de ses charmes par habitude, s'entêtant à le charmer comme elle le faisait avec tout le monde. Seulement ce type n'était pas tout le monde. Trois jours plus tard, elle surprit l'homme en discussion avec son père, dans son bureau. Le mot "dot" l'arrêta, et elle écouta à la porte.

- La dot importe peu. Seule la mariée compte.
- Heureux de vous l'entendre dire. Maria Stella sera honorée par l'intérêt que vous lui porter.
- Il est naturel de s'intéresser à pareille créature.

Rires gras.

- Ah, vous savez, si cette gamine n'était pas ma fille, et que je ne craignais pas le courroux de mon épouse...

Il mima un geste obscène et éclata de rire avec l'aristocrate moustachu aux lunettes rondes.
Maria Stella n'eut cependant rien à dire sur son mariage. Ce fut donc avec une humiliation cuisante qu'elle proféra des remerciements mécaniques à celui qu'elle devrait dorénavant appeler son époux. Emilio. Elle haït ce prénom dès la seconde où elle l'entendit. Et elle eut raison.
Son calvaire dura sept ans.
La froideur insensible de son mari glaçait la fougue naturelle de la jeune femme, qui se retrouva frappée, enfermée, espionnée de toutes parts. Sa fierté en cuisait. Elle passait ses journées à lire, à peindre, et cependant elle ruminait sa fureur en attendant l'horreur du soir. Et alors ce n'était que torture, viols et supplices à assumer, et souvent la princesse déchue finissait la nuit dans la salle de bains, roulée en boule sous l'eau. Mais rien ne venait à bout de cette impression de saleté.
Une seule joie éclaira un peu le sombre ciel de sa vie : elle tomba enceinte. Malgré les apparences, Maria Stella avait toujours voulu des enfants, pour les aimer et les protéger. Ce bonheur qui lui était offert la rendit infiniment gaie, sa douceur atteignant son mari qui était moins enflammé par une femme engrossée que par une fille pure. Elle passa sa grossesse à rêver de garçons guerroyant dans le jardin, de filles jouant à la poupée. Et ce fut trois mois trop tôt que son ventre la fit se tordre de douleur.
L'enfant, prématuré, mourut entre ses mains, contre son coeur. L'époux, dégoûté, n'assista pas à l'accouchement. Lorsqu'il lui fut annoncé que le bébé était mort, il eut un sourire soulagé, et dit alors :"Tant mieux. Je n'aurais pas supporté de veau braillard dans ma demeure." Et le soir-même, alors que la jeune femme pleurait auprès du corps rougi, il viola plus violemment que jamais la princesse. C'en fut trop. Elle se débattit avec l'énergie du désespoir, réussit à s'emparer d'un objet pointu et parvint à lacérer le visage de l'homme. Il hurla, elle s'enfuit. Elle courut jusqu'à sortir, jusqu'à disparaître dans le noir des rues, les joues ruisselantes et la bouche étirée par un sourire fou... Elle était libre...
Une ombre la fit stopper sa course. L'épouse malheureuse s'immobilisa, les cheveux défaits, la robe déchirée, l'air hagard.

- Où courrez-vous comme ça, mademoiselle ?
- Je vais où il me plait d'aller.
- Vous êtes d'une grande beauté, savez-vous ?

L'individu sortit de l'ombre. La dame remarqua la pâleur extraordinaire de sa peau, comme translucide sur des chairs blanches. Ses yeux, d'un rouge violent, attirèrent son attention. Elle recula d'un pas, consciente que cet air bienveillant ne valait rien de bon. Deux autres silhouettes noires l'encadraient.

- Quel est votre nom ?
- Maria Stella Di Salina, princesse de Salina. Et vous, qui êtes vous ?

L'inconnu sourit. La jeune femme sentit la peur effrayer son coeur.

- On m'appelle Aro, princesse. Enchanté de vous rencontrer.

Il fit un pas en avant, main tendue. Maria recula - et buta contre un corps dur, froid, qui la poussa en avant. Il tendait toujours la main, comme pour lui caresser les cheveux...

- Donnez-moi la main... Tout va bien... Nous ne vous voulons aucun mal.
- C'est ce qu'ils disent tous. Et après les hommes deviennent pires que les bêtes.
- Mais nous ne sommes pas des bêtes, ma chère Salina. Nous sommes des dieux.

Il toucha sa joue du bout des doigts - sa peau était glacée et ferma les yeux. Pendant un temps indéfinissable, ils restèrent ainsi figés, et puis l'inconnu rouvrit les yeux. Son visage parut infiniment heureux.

- Bienvenue parmi nous, Maria Stella Di Salina.

Un choc l'assoma, une douleur déchirante la transperça. Et le reste ne fut que douleur en fusion.
La vampire toute neuve se révéla une nouvelle-née d'une violence jamais vue. Durant les dix années qui suivirent sa transformation, la jeune femme fut d'une cruauté, d'une soif, d'une agressivité inégalées. Elle devint très vite la préférée de Caïus, qui voyait en elle une capacité destructrice très appréciable. La rage accumulée en son coeur devenait une force et une résistance à la douleur rare. Le vieux vampire était ravi. Il prit soin d'elle comme d'aucun autre nouveau-né.
Maria Stella finit par se calmer. Une fois mature, il lui fut alors permis de sortir à l'extérieur. Tout le monde savait, surtout Aro, ce qu'elle prévoyait de faire cette nuit-là. Lorsqu'elle revint, une paix étrange l'animait. Il parait que le lendemain, les journeaux s'horrifièrent devant le meurtre d'un vénérable vieillard d'une violence inouïe.
Maria Stella servit pendant une dizaine d'autres années les ordres du trio Volturi, toujours en solitaire, toujours là où son don lui était utile.
Elle découvrit très vite que ses mains, sous la colère, s'embrasaient d'un feu bleu. Caïus en était fou. L'arme la plus fatale contre les immortels au bout des doigts... Maria se mêla aux troupes de la seconde guerre mondiale et élimina les vampires profitant de ce contexte historique.
Et puis, autour de l'âge de 50 ans, elle demanda au trio de la laisser voyager. Elle voulait découvrir le monde, vivre ailleurs. En restant des leurs, pourquoi pas. Aro vit cela d'un bon oeil, et l'encouragea à se rendre aux Etats-Unis. Pourquoi ? Les Cullen, lui dit-il. Qui ça ? Rien d'autre.
Maria Stella partit donc, par une journée pluvieuse, dans les rues serrées, lorsque quelque chose attira son attention. Trois personnes se promenaient dans une rue adjacente. Elle avait soif... Personne aux alentours. Ce fut rapide, simple. Presque décevant. Elle tua les parents, but leur sang, et se tourna vers le troisième humain. Un petit garçon de huit ans, magnifique, terrorisé.
N'avait-elle jamais désiré d'enfant ?...
Ce dut donc dans le plus grand secret, qu'avec un enfant en pleine mutation, qu'elle se rendit en Amérique. Elle avait un fils, désormais. Un fils qu'elle nomma Neo. Elle se rensigna sur ces fameux Cullen, en conclut qu'elle n'avait rien à faire de leur existence, et s'occupa de son fils nouveau-né.
A présent, Neo a dix-neuf ans de vie, c'est un vampire mature. Il se révèle très doué, intelligent et adora sa mère. Ils vivent seuls tous deux, se nourrissant des humains, dieux despotiques venus d'Italie...

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Vous

Votre 'tit prénom: Anaïs (ouais, vachement original)
Votre age: 17 ans... PRESQUE 18.
Where are you from? France, Picardie, Oise.
Votre avis sur le fo': Intéressant.
Qui est sur votre avatar ?: Megan Fox.
Votre pourcentage de venue: tous les jours, ou les deux jours, sinon je préviens.

BIENVENUE!

Génial ta préza!=) Manque encore le code, et ton avatar n'est pas à la bonne taille. A part ça, c'est bon!